Touaregs : population qui vit et se déplace dans le désert.
Comme tout semble calme. Pourtant, la vie est loin de s’endormir… Fouille ce décor pour y découvrir l’activité débordante qui règne dans le désert, la nuit.
Hé ! Pss, Pss… Me revoilà, l’objet à retrouver est une théière ! Bon vent, l’ami !
La nuit, il fait nettement plus frais. Ouf ! C’est l’heure de sortir en balade pour bien des animaux. L’heure de manger, ou de se faire manger ! Fouille ce décor avec la souris pour les découvrir. N’oublie pas de glisser sur la droite.
Le jour, le fennec reste caché dans son terrier. La nuit, hop ! il surgit. Le dessous de ses pattes est poilu, ce qui l’empêche de s’enfoncer dans le sable mou. Il ne boit jamais d’eau. Il puise du liquide dans le sang de ses proies et dans les végétaux.
Quelles grandes oreilles, hein ? Leur rôle ? Détecter les moindres sons, mais surtout rafraîchir son corps en faisant baisser sa température. Car le sang qui circule dans ses oreilles se refroidit au contact de l’air. Malin !
Salut, le scarabée ! C’est un petit malin ! La nuit, il se perche en haut d’une dune où il capte l’humidité transportée par les vents nocturnes.
Cette humidité se condense sur sa carapace et forme des petites gouttes qui coulent jusque dans sa bouche. Gloup !
Hop, hop ! Regarde comme elle sautille sur ses longues pattes arrière. On l’appelle aussi « rat-kangourou ».
Psst… Écoute : pour éviter de perdre de l’eau, la gerbille fait très peu pipi et ses crottes sont toutes sèches ! Autre astuce : à l’aide de son grand nez, elle récupère l’humidité produite par sa propre respiration.
Voici le plus petit félin du Sahara : le chat des sables. Il est sauvage, pas question de le caresser ! Très méfiant, il sort la nuit pour chasser les gerbilles ou les varans.
C’est surtout la nuit qu’elle sort de sa cachette. Prends garde, sa morsure est très dangereuse pour l’homme !
La gazelle vit en troupeau dans les zones où il y a quelques pâturages. Elle peut rester longtemps sans boire, car elle absorbe toute l’eau contenue dans les plantes qu’elle mange.
Le varan n’aime pas le soleil ! Pour se protéger, il creuse un terrier sous le sable. Là, il attend tranquillement la nuit pour sortir. Il a l’air pépère comme ça, mais il se met vite en colère et fonce alors droit sur son ennemi !
Ah, le scorpion est de sortie ! C’est maintenant qu’il s’active. Son squelette externe est presque imperméable grâce à la couche de cire qui le recouvre. Cela empêche l’eau contenue dans son corps de s’évaporer.
La nuit, il fait légèrement humide. C’est le moment pour certaines plantes de récolter un peu d’eau à boire. À toi de les retrouver ! Il y en a deux ici qui profitent de la nuit.
Pas besoin de racines pour la rose de Jéricho. Portée par le vent, elle se promène. Elle ne puise pas l’eau dans le sol, mais absorbe l’humidité qui se condense la nuit dans l’atmosphère, ainsi que la rosée du petit matin.
Pour pousser, cette truffe profite du peu d’humidité qui se dégage des autres plantes pendant la nuit. Elle forme de grosses boules sur le sol. Sa chair ressemble à celle d’un champignon. Un régal pour les habitants du Sahara occidental !
Mais que se passe-t-il sous cette tente ? À toi de le découvrir…
Le thé vert, les Touaregs en raffolent, même le soir. Le boire est une tradition, une cérémonie même. Ce sont les hommes qui le préparent. Lorsqu’un invité arrive, on lui offre le thé en signe d’hospitalité.
On doit en boire trois verres. Un proverbe dit : « Le premier est amer comme la vie, le deuxième est fort comme l’amour, le troisième est doux comme la mort. »
Le soir, les nomades aiment se retrouver et parler. Ensemble, ils mangent des galettes de blé cuites sous la cendre, des dattes et ils partagent un plat de riz et quelques morceaux de viande.
Brrr ! il ne fait pas chaud, la nuit dans le désert. Clique sur nos deux éléments.
Pendant la nuit, le sol se refroidit. LΓÇÖair, qui est en contact avec le sol, se refroidit, lui aussi. Cet air contient de la vapeur dΓÇÖeau.
En se refroidissant, cette vapeur d’eau se transforme en gouttelettes que l’on trouve sur le sol ou sur les plantes au petit matin. C’est la rosée. Un vrai trésor !
Brrr ! La nuit, il fait froid. La température peut descendre au-dessous de zéro, en hiver. Et à l’aube, souvent il ne fait pas plus de 3 °C. Mieux vaut se couvrir…
Quel ciel immense ! Et la Lune est si éblouissante qu’elle empêche de dormir ceux qui couchent à la belle étoile. À toi de fouiller ce ciel étoilé !
Dans le désert, pas de pollution : l’air est très pur. Et pas de lumière des villes non plus pour gêner la vue. Les étoiles apparaissent incroyablement nettes et nombreuses.
Les étoiles servent aussi à s’orienter quand on voyage de nuit. Il suffit de repérer l’Étoile polaire, elle indique toujours le nord. Tu la vois ?
Mystérieux, dangereux, le désert a toujours fasciné les hommes. On raconte bien des histoires à son propos… De drôles de personnages n’attendent plus que toi pour te livrer un peu de leurs mystères !
Je suis un djinn, un génie du désert, un être surnaturel quoi ! Nous sommes bienfaisants ou malfaisants. Nous pouvons aider les voyageurs, ou leur jouer de mauvais tours…
Alors, nous les capturons, nous les tourmentons. C’est nous qui créons les tourbillons de sable ! Parfois, on nous entend ricaner dans le silence.
Dans le désert, court le renard pâle. Cet animal magique peut prédire l’avenir, mais il est muet. Pour lui poser des questions, les devins du peuple Dogon tracent des signes sur le sable, le soir, et ils y déposent des graines pour l’attirer.
À l’aube, les nouvelles traces laissées par la bête sont ses réponses. Les devins les traduisent.
Mystérieux, dangereux, le désert a toujours fasciné les hommes. On raconte bien des histoires à son propos… Au 19e siècle, en Europe, on racontait que quelque part dans les montagnes du Hoggar, au Sahara, se cachait le fabuleux trésor des Garamanthes, un peuple guerrier légendaire.
Ce trésor renfermerait des émeraudes, beaucoup d’émeraudes. Mais personne ne les a jamais découvertes…
Bien vu ! C’est bien ma théière. Dorénavant, elle ne me quittera plus !
